Principaux symptômes et complications

Quels sont les principaux symptômes… ?

Mots clés:

hépatomégalie, forte fièvre, splénomégalie, ictère, sensibilité abdominale, frissons, malaises, maux de tête, myalgies, toux sèche, problème gastro-intestinal, lymphadénopathie, défaillance d'organe, paludisme cérébral.

Les symptômes du paludisme apparaissent généralement 10 à 4 semaines après l'infection et peuvent être différents selon l'espèce de Plasmodium.

Cependant, cette parasitose se caractérise presque toujours par une forte fièvre (généralement supérieure à 38°C) et une splénomégalie.

Moins souvent, on note une hépatomégalie, une jaunisse et une sensibilité abdominale. D'autres symptômes non spécifiques sont des frissons, des malaises, des maux de tête, des myalgies, une toux sèche et des problèmes gastro-intestinaux.

Même une éruption cutanée et une lymphadénopathie peuvent être présentes (Looareesuwan, 1999).

…et les complications ?

Plasmodium falciparum paludisme représente la forme la plus grave en termes de morbidité et de mortalité. L’infection provoquée par cette espèce de parasite peut en effet conduire au paludisme cérébral. Cela se produit lorsque des cellules sanguines remplies de parasites bloquent de minuscules artères sanguines dans le cerveau, entraînant un gonflement ou des lésions cérébrales. Les convulsions et le coma sont des effets secondaires possibles du paludisme cérébral. Plasmodium falciparum paludisme peut également provoquer une défaillance d'un organe en causant des lésions aux reins, au foie et à la rate.

Si du liquide s’accumule dans les poumons, cela peut également entraîner des problèmes respiratoires. Le paludisme pourrait également être à l'origine d'anémie et d'hypoglycémie.

La particularité de Plasmodium vivax est en revanche qu'il peut donner lieu à des récidives dues à des formes qui restent silencieuses dans le foie (hypnozoïtes) et qui peuvent être réactivées des mois après la crise primaire.

Dans les deux cas, si le paludisme n’est pas traité correctement, il peut même entraîner la mort.


Sources:
1. Looareesuwan, S. (1999) Malaria. In: Looareesuwan, S., Wilairatana, P., editors. Clinical Tropical Medicine. 1st ed. Bangkok, Thailand: Medical Media; pp. 5-10

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